Par Noémie Moukanda
Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, vient de dégainer… une nouvelle fois. Il cavaliere, après avoir fait la une de l’actualité avec ses frasques légendaires, s’attaque à ce qui a toujours préoccupé l’Italie, la criminalité.
Le 15 août dernier, Silvio Berlusconi a enfourché son nouveau cheval de bataille. La mafia n’a qu’à bien se tenir. En effet, le crime organisé en général se trouve dans la ligne de mire du futur plan contre la criminalité qui sera dévoilé ce septembre. Il est question d’un plan à long terme, supposé mettre la mafia à terre d’ici quatre ans.
Le chef du gouvernement italien a annoncé que ce plan sera destiné à lutter contre « les forces du Mal, pas seulement la criminalité quotidienne (…). Un Etat doit d’abord défendre ses citoyens, les défendre des attaques de l’extérieur, et pour cela il y a l’armée, a-t-il précisé. Et les défendre contre les attaques de l’intérieur, les attaques des forces du Mal contre lesquelles il faut mettre sur le terrain l’armée du Bien. »
Une déclaration qui a fait réagir l’opposition dont l’un des leaders a affirmé que Silvio Berlusconi lui-même représente « le mal dont il faut se débarrasser ». Le gouvernement quant à lui a rappelé l’efficacité de sa politique. Présent à la conférence de presse, le ministre de l’Intérieur, Roberto Maroni, a indiqué que la criminalité avait baissé de 14% depuis le retour au pouvoir du centre droit l’année dernière. Cependant, d’autres problèmes et controverses s’annoncent, notamment la question de la surpopulation carcérale. La botte péninsulaire compte en effet plus de 63 000 détenus alors que les prisons n’offrent que 43 000 places. L’on peut imaginer que la chevauchée s’accompagnera de quelques solutions à ce problème de taille.
Affaire à suivre en septembre donc…